jeudi 28 juin 2018

Graslin, deux, trois...


Gomphus graslinii
Gomphe de Graslin

2018 ? Ah oui, c'est la saison où j'ai rencontré plusieurs Gomphes de Graslin...
C'est peut-être ce que je dirai dans quelques années (au moins), tant
il est vrai que je n'était pas habitué à pareille fête ! Déjà que j'étais
bien content d'en croiser 1, voire 2 chaque saison, mais là, quatre ou cinq
en une journée, dont certains assez complaisants pour m'autoriser
plusieurs clichés, c'est le rêve ! Place aux images, du 27 juin.










dimanche 24 juin 2018

Label bleu...


Aeshna cyanea
Aeschne bleue

Ma mare forestière ne s'est jamais aussi bien portée : non seulement
elle a refait le plein après avoir été au plus bas en fin de saison passée,
mais j'y trouve depuis cette année deux nouvelles espèces locataires,
la premières signalée par ses seules exuvies, Cordulia aenea,
et la seconde vue tout dernièrement en émergence : Libellula depressa.
Résultat des pontes de l'an passé, ou alors plus anciennes
et qui auraient survécu à la sécheresse ? Mystère...
Même mystère pour l'Aeschne bleue, que je désespérais de trouver,
n'ayant que des exuvies à me mettre sous la dent, mais ce dimanche matin,
bingo, un sujet en fin d'émergence, à 8 h, fallait pas traîner...
Avec toujours la problématique du soleil jouant entre les arbres
et les feuilles, mais au moins on a le temps de tester différents réglages...
Images du 23 juin, dans l'ordre chronologique.













jeudi 21 juin 2018

On dirait le Sud...


Sympetrum meridionale
Sympétrum méridional

J'en rencontre quelques sujets chaque année, mais c'est la première fois
que je trouve une aussi belle brochette de jeunes sujets, tous justes
sortis d'émergence... Au premier regard je les ai pris pour des S. striolatum,
mais leurs pattes en majorité claires ne laissent aucun doute.
Je mets aussi l'accent (du sud) sur le fait que je les ai croisés à l'étang
du Pey de Grolle, où j'ai déjà vu S. striolatum et S. sanguineum...
mais pas cette fois ! Images du 13 juin.
En vous souhaitant un bel été !













lundi 18 juin 2018

Deux petits Graals...


Coenagrion mercuriale
Agrion de Mercure

Ischnura pumilio
Ischnure naine


Deux petites espèces que je m'agaçais de ne pas rencontrer plus souvent !
Agrion de Mercure ne m'avait permis qu'une rencontre il y a 5 ou 6 ans,
même pas retrouvée dans mes archives, donc bien content de le rencontrer
dans ce ru entre deux étangs, où je recherche plutôt les Cordulégastres.
De même pour Ischnura pumilio, un seul mâle à l'étang voisin, et j'avais
très envie de croiser ces belles femelles oranges et immatures
dont parlent les livres ! Impossible de les louper, même si le temps
venteux et gris ne se prêtait guère à la photo de cette petite chose !
Images respectivement du 24 mai et du 13 juin.







jeudi 14 juin 2018

Eugénie, Joséphine et les autres...


Anax imperator
Anax empereur

Leur Majestés ne sont pas toujours où on croit les trouver, au bord
des plans d'eau et autres rivières... Surtout quand le temps est... incertain
(suivez mon regard), je les croise souvent dans les prairies ou en bordure
d'allées forestières. Deux cas de figure alors : soit vous le (ou la) voyez avant qu'il ou elle ne vous repère, pas facile, mais avec un peu de chance... Soit le sujet
s'envole, et vous le suivez des yeux en espérant qu'il se repose...
Comme il chasse toujours un peu, un bon plan est d'espérer qu'il capture
une proie assez volumineuse, dans ce cas il se pose pour déguster,
sinon il croque en vol, et on voit les "miettes" tomber. 
Après il ne reste plus qu'a déclencher, en espérant que l'environnement
ne soit pas trop chargé, ce qui est rarement le cas...
Dernier point : il paraîtrait qu'en fait le mot latin "imperator" ne désigne pas
l'empereur, comme on le conçoit aujourd'hui, mais soit un titre honorifique,
désignant une sorte de supergénéral, vainqueur bien entendu...
Donc toutes nos astuces avec Napoléon, Joséphine, l'Empereur,
sa femme et le p'tit Prince tomberaient à l'eau...
On n'a qu'a dire qu'on savait pas...
Images du 15 au 30 mai.










dimanche 10 juin 2018

Les pieds dans la Cunette...


Sympetrum striolatum
Sympétrum strié

Non, non, il n'y a pas de coquille, c'est bien de Cunette qu'il s'agit...
Le nom commun, de l'italien cunetta, désigne une rigole, un canal
d'écoulement des eaux... Ce nom a été donné, dans les années 80,
à une dépréssion, renforcée par des levées, utilisée pour canaliser
et détourner les eaux de la Vienne, qui en cas de crue "arroserait"
un peu trop Chinon, et la crue contourne ainsi la ville...
Même sans crue, l'endroit reste toujours un peu en eau, sauf l'an passé,
et vous vous doutez bien que je ne suis pas insensible à une telle offre...
Un peu déçu cette année, j'ai trouvé le cortège moins riche :
Agrions divers, Pennipattes bleuâtre et orangé, Calopteryx splendens,
quelques L. depressa, un seul Anax et une seule Aeschne affine entrevus...
La vedette reste S. striolatum, mes premiers de la saison, en fin
d'émergence dans des joncs touffus, la suite en images, du 7 juin.














mercredi 6 juin 2018

Yeux rouges...


Erythromma najas
Naïade aux yeux rouges

Il ne s'agit pas bien sûr des yeux du photographe, encore qu'avec
les pollens variés rencontrés au printemps, et la recherche (et le suivi)
des charmantes, il y aurait largement de quoi... La belle Naïade me boudait
à l'état adulte, ou alors au loin posée sur la végétation flottante,
comme elle affectionne... Jusqu'à ce que je m'aperçoive que tôt le matin
elle est beaucoup plus abordable dans la végétation rivulaire.
D'où ces quelques images, du 13 au 30 mai, que des mâles, en précisant
que c'est sur les dernières que le capteur de mon boîtier a rendu l'âme,
ce qui fait que j'ai ressorti mon vieux 400D en attendant la réparation,
ce qui impose quelques changements dans les automatismes...
du photographe !