dimanche 28 juillet 2019

Dryas et Sponsa sont dans un bateau...


  Lestes dryas           Lestes sponsa
Leste de bois                       Leste fiancé

Aucun ne tombe à l'eau : il n'y a plus d'eau ! Fait notable : aujourd'hui il a plu
en Touraine, ce qui n'était pas arrivé depuis bientôt 50 jours...

Revenons à nos deux amis, qui m'ont occasionné quelques pertes de cheveux,
pas toujours simple de les différencier, mais avec le temps (et donc la perte
des cheveux), on arrive à maîtriser à peu près le sujet...
Deux caractères sont décisifs pour la différenciation. D'abord deux petites
touches de coloration métallique au dessus de l'articulation de la première patte
chez L. dryas, une seule chez L. sponsa. Ensuite la différence se fait selon
le sexe, et comme je n'avais pas de Lestes sponsa femelle sous la main,
voyons les mâles : les cerques (petits appendices en bout d'abdomen, entre les
cercoïdes) sont courbés et élargis chez L. dryas, mais droits chez L. sponsa.
Vous voyez que ce n'est pas sorcier... Pour vous aider, les deux espèces
sont présentées par ordre alphabétique, nombre d'images égal...











jeudi 25 juillet 2019

Affine, enfin !


Aeshna affinis
Aeschne affine

Je commençais à désespérer : un bon mois que j'avais vu les premiers
immatures touner en bandes au-dessus des allées, plus longtemps encore que Florence et Alain l'avais eue dans le viseur, et même jusqu'à ces derniers jours
où de jeunes mâles étaient venus me narguer au jardin ! Et ce 22 juillet
contact enfin établi ! Et ça tiens à peu de chose ! Chaleur de four en début d'après-midi, rien ne bouge dans les allées et orées où je l'avais vue
l'an passé. Premières mini-mares à sec, en reste 2, en fait de larges ornières
rescapées parce que pratiquement à l'ombre. Et là, venue chercher la fraîcheur,
une splendide vipère (péliade sans doute) qui s'esbigne, juste le temps de deux
ou trois mauvaises photos. Je décide de repasser dans un moment, je rode
dans le secteur, je reviens et bingo : adieu la vipère, place à l'affine !
Elle n'a pas su résister à une branche plantée sur le trajet
de ses allées-et-venues, donc place aux images !
Le sujet en vol fut capturé plus tard à l'étang voisin.














lundi 22 juillet 2019

Onycho, oh, oh !


Onychogomphus forcipatus
Onychogomphe à pinces

Cette chaleur estivale parfois excessive à quand même du bon :
les Onychogomphes ne se posent plus sur le sol (ça leur brûle les papattes ?)
et prennent un peu d'altitude sur des perchoirs convenables. Et comme cette 
année ils sont nombreux (un des arbres qui cachent la forêt ?), il ne faut pas bouder son plaisir ! Voici une petite fournée de juillet, et c'est pas fini !













jeudi 18 juillet 2019

L'étang bleu


Orthetrum coerulescens
Orthétrum bleuissant

Les Etangs de l'Abbaye, nom que je leur ai donné faute de mieux,
et parce qu'ils sont situés près de l'ancienne Abbaye de Turpenay,
qui dit-on servi de modèle à Rabelais pour son abbaye de Thélème,
font partie de mes spots habituels, principalement au cœur chaud
de l'été, car enchâssés dans la forêt il faut que le soleil soit bien haut
pour réchauffer leurs occupants. J'y trouve néanmoins mes premières
Nymphes au corps de feu de la saison, puis C. boltonii, ou C. tenellum.
C'est précisement C. boltonii qui me motivait ce 16 juillet, ainsi que
Orthetrum coerulescens, bien représenté sur le site. Quelques Cordus,
d'humeur peu coopératrice, énervés sans doute par la repro qui
bat son plein. En revanche, belle présence des bleus, bien disposés
en plus, ainsi que de quelques Somatochlora flavomaculata
qui m'ont bien agacé, mais c'est un autre histoire...













lundi 15 juillet 2019

Sa Majesté des massettes...


Anax imperator
Anax empereur

Après quelques jours passés en Normandie à la recherche d'un peu de fraîcheur
et sans APN (petite cure de désintox), ce 12 juillet marquait donc le retour
aux affaires ! Visites de quelques orées et allées, à la recherche de notre ami
au verre à pied, mais surtout vu les habitués, O. forcipatus et O. cancellatum.
Avec tout ça il est 17 h passé, ferais bien la fermeture de l'étang voisin, et bingo :
Sa Majesté en personne, un des 4, peut-être 5 de l'étang, et d'humeur poseuse !
Son territoire comprend une large touffe de massettes, et c'est là qu'en cette fin
d'après-midi il s'octroyait un peu de repos, dérangé parfois par un collègue,
ou par L. quadrimaculata. L'an passé, je l'avais déjà observé au même endroit,
intéressant de constater la pérénité de certains comportements...
J'y suis bien sûr retourné le lendemain, avec l'idée de proposer une branche
comme perchoir : et ça marche ! Sa Majesté piégée comme un Sympetrum !
Par contre, ce n'était pas le même sujet : turn-over en haut lieu !














mercredi 10 juillet 2019

Cordulia, le retour !


Cordulia aenea
Cordulie bronzée

En ce début juillet, elle se maintient encore sur les plans d'eau, mais à la fin
du mois elle aura quasiment disparu du paysage odonastique (ça se dit, ça ?),
qu'elle occupait depuis le début de saison. Images du 12 mai, petit retour
en arrière, elles étaient assez nombreuses à cette époque à se laisser
approcher au posé loin des berges, plus ou moins matures, ainsi
qu'à venir narguer le photographe par quelques sur-places 
aussitôt exploités vous vous en doutez bien...