mardi 31 juillet 2018

Depressa pas pressées ?


Libellula depressa
Libellule déprimée

Pas pressées, puisque j'en ai vu encore émerger le 11 juillet, dans
des ornières remplies d'eau, où je n'aurais pas parié un kopek
sur la présence de libellules, en même temps que Sympetrum sanguineum,
et j'en ai même vu sortir de ma mare à Aeschne bleues, en pleine forêt !
Celles présentées ici sont plus anciennes, du mois de mai, et la parité
mâles/femelles est respectée, ne vous fiez pas aux apparences... 












samedi 28 juillet 2018

Rayon Gomphiserie...


En cette déjà fin juillet, les Gomphidae, car vous avez deviné que c'est d'eux
qu'il s'agit, commencent à se faire rares, du moins pour les trois espèces
apparues en premier, dès le mois de mai : G. vulgatissimus, G. simillimus
et G. pulchellus. Il est donc temps de leur consacrer une série,
ce qui ne m'empêchera d'y revenir par la suite...
Et toujours deux coches qui manquent : G. flavipes et O. uncatus...


Gomphus vulgatissimus 

Gomphe à pattes noires

D'abord mâle adulte (couleur verte), puis femelle.




Gomphus pulchellus 

Gomphe joli (ou gentil)


Deux mâles, dans la rosée et gros plan.




Gomphus simillimus 

Gomphe semblable


Deux mâles, le premier fraîchement émergé.




Gomphus graslinii

Gomphe de Graslin


D'abord femelle en plein casse-croûte, puis mâle avcec son "verre à pied".




Onychogomphus forcipatus 
Onychogomphe à pinces

Deux mâles. Toujours pas rencontré O. uncatus.




Ophiogomphus cecilia 
Ophiogomphe serpentin

Enfin la belle Cecilia, que j'ai failli attendre,
et qui donne une leçon de camouflage.





mardi 24 juillet 2018

Blue eyes 2...


Aeshna affinis
Aeschne affine

Encore une série à l'œil allez vous dire... Profitez, profitez...
Alors si on admet que Lestes dryas précédemment présenté a de beaux yeux,
alors que dire de ceux de cette très belle Aeschne que j'ai grand plaisir à vous 
présenter aujourd'hui ? J'avais décidé de retourner à une toute petite mare
forestière que j'ai surnommée "la Mare Noire", à cause de la couleur
de ses eaux, celle là même où je trouve Lestes dryas, pour tenter
de photographier des cœurs de cette espèce.
Mauvaise surprise : la mare est devenue flaque, à peine 2 m² d'eau !
Mais "ils" étaient là, trop contents sans doute de se trouver un territoire,
vu que les Anax ont déserté l'endroit. Et surtout ils se posaient !
Un peu plus quand un nuage cachait le soleil, et faisait baisser
la température dans cette cuvette, véritable four. Deux sujets
au moins, dont un a trouvé l'âme sœur, mais hors portée.
Les deux dernières images sont deux mâles immatures,
plus tôt au mois de juin. Images du 23 juillet.







Sur ce plan serré, on voit curieusement que si les ailes gauches sont parfaites, celles de droite
font un peu désordre au niveau nervures...






jeudi 19 juillet 2018

Blue eyes...


Lestes dryas
Leste dryade, Leste des bois

Pile deux mois que je vous proposais les premiers de la saison !
Ils ont bien profité depuis, et les mâles arborent ces magnifiques yeux
qui doivent faire chavirer plus d'une belle ! Parlons en justement
des femelles : toujours discrètes, une seule observée (dernière image)
et pas un seul cœur copulatoire... Ce qui n'est pas nouveau, car en consultant
mes archives, je constate que si j'observe des cœurs de Leste verdoyant
ou de Leste vert, rien pour les dryas ces dernières années...
Un nouveau challenge, pffff vous parlez d'une vie !
Images des 10, 13 et 16 juillet.













dimanche 15 juillet 2018

Onycho, oh oh !


Onychogomphus forcipatus
Onychogomphe à pinces

Restons dans le jaune et noir ! Difficile de passer à côté du bel Onychogomphe
cette saison tant il est présent ! Présent ne veux pas dire facile ! 
Son truc à lui, c'est de se poser au sol ! Sauf que cette position, si elle lui permet
de bénéficier de la chaleur renvoyée, est loin pour le photographe
d'offrir des perspectives passionnantes en matière de cadrage... 
Par contre ainsi posé il est très approchable, soit à la verticale, soit...
à plat ventre pour trouver son meilleur profil. Reste la solution de le chercher
dans des zones au sol couvert, friches, orées, etc. où l'on trouve de jeunes
sujets en maturation, comme ceux-ci, mais plus difficiles d'approche...
 La suite en images, du 14 au 21 juin, et c'est pas fini...











mercredi 11 juillet 2018

Graslin, deux, trois... huit... douze...


Gomphus graslinii
Gomphe de Graslin

Alors,  j'étais déjà plus que content d'avoir largement dépassé mes prévisions
les plus optimistes, mais ça continue, encore et encore... Non seulement
de jeunes sujets, mais également des adultes, et des femelles (8 à 12) ! 
Et ce joli monde aime se poser sur les fougères, la totale !
Alors pourquoi cette abondance ? Explication qui vaut ce qu'elle vaut :
ils aiment les larges rivières calmes, et j'ai ça au nord-est de ma zone,
Loire, et Indre, et affluents... Et comme dernièrement le vent était 
beaucoup orienté de ce secteur, il aurait favoriser leur déplacement
et leur dispersion vers mes allées et orées... Va savoir...
Images des 3, 5 et 7 juillet.