dimanche 31 janvier 2016

Sacrés C(r)ocos !


Crocothemis erythraea ♂

Crocothémis écarlate ♂

Sous-titre : les Crocos sont dans la plaine ! Ou du moins la prairie ;
ce jour-là - 17 juillet - étant assez maussade si j'en crois mes notes,
les petits bolides rouges s'étaient repliés en masse dans la prairie au dessus 
de l'étang voisin, mettant de côté toute activité sexuelle, en attendant
simplement des jours meilleurs, ce qui permettait au paparazzi d'opérer
avec plus de facilité, les sujets (de satisfaction) étant bien plus
coopératifs qu'au bord de l'eau où ils ne pensent qu'à ça(coupler) !
Eclairage donc limité, mais un effet "boîte à lumière"
que j'aime bien, donnant quelque chose de très doux,
avec peu d'ombres marquées...















jeudi 28 janvier 2016

Au menu : croquettes !


Crocothemis erythraea ♀

Crocothémis écarlate ♀

Dorées dans leur jeune âge, brunissantes par la suite, elles n'ont
certes pas la livrée rutilante de leurs mâles, mais conservent
par contre l'œil bordé de bleu... Présentées ici dans l'ordre chronologique
de leur capture, du 20 mai au 17 juillet 2015, on remarquera
que les deux derniers spécimens sont d'un âge moins avancé que les précédents,
ceci étant sans doute dû à une série d'émergence plus tardive.
Prochainement, je vous proposerai quelques mâles...











dimanche 24 janvier 2016

Du côté des minots...


Sympetrum meridionale

Sympétrum méridional


Plus vraiment émergents, mais très jeunes, d'où ce titre,
puisqu'ils sont du sud. Rencontrés 
entre mi-juin et début juillet, dans un étang, puis
dans un ancien canal de délestage de la Vienne, à Chinon,
devenu un marécage plus ou moins en eau et intéressant.
Trois femelles pour commencer, puis des mâles.
Personnellement, j'aime beaucoup le lever de patte 
"French Cancan" de la demoiselle du deuxième cliché...











jeudi 21 janvier 2016

Cordulie aussi...


Cordulia aenea

Cordulie bronzée

Pour rester sur le chapitre des émergences, voici donc la belle bronzée,
Cordulia aenea. Je l'ai peu vue à cette période de son développement
l'an passé : il est difficile d'être toujours au bon endroit
au bon moment... Mais c'est toujours un plaisir que de la croiser
en pleine transformation, aussi bien pour la beauté de l'insecte,
que pour le fait que, comme sa cousine E. bimaculata, elle est difficile
à découvrir posée une fois adulte, étant pourtant très présente, 
voire envahissante survolant les plans d'eau...
Quelques spécimens déjà bien avancés dans leur "éclosion",
avec aussi, comme souvent, leur lot de malformations.
Images du 29 avril au 5 mai 2015.












dimanche 17 janvier 2016

Taches non solubles...


Epitheca bimaculata

Epithèque à deux taches

Nous étions dans la première quinzaine de mai, et la météo
n'était pas toujours au beau fixe, comme en témoignent les gouttes d'eau
visibles sur certains clichés. Ce qui n'empêchait nullement Epitheca bimaculata d'émerger,
mais en traînant parfois en longueur, certains processus commencés à la mi-journée
ne s'achevant que le lendemain, avec aussi plusieurs malformations
(dues au mauvais temps ?) comme sur les deux derniers clichés.
C'était néanmoins le moment de profiter de cette rare libellule (espèce protégée) :
en quatre saisons, je n'ai rencontré qu'un seul adulte, ceci étant probablement 
dû à sa courte vie et sa discrétion.













mercredi 13 janvier 2016

Un peu de bleu nous fera du bien...


Orthetrum coerulescens

Orthetrum bleuissant


Vous, je ne sais pas, mais ici en Touraine les derniers huit jours
ont été très humides, venteux, de plus en plus frais, bref :
un temps de saison ! Il y avait longtemps ! Le bon côté*, c'est que les mares,
étangs et autres zones humides ont refait le plein, reste à voir
ce qui en restera au moment des émergences, dans 2 mois et demi, eh eh  !
Donc voici du bleu, avec ces Orthetrum coerulescens
capturés dans la première quinzaine de juillet 2015.
Que des mâles, désolé, une fois de plus, pour la parité...
Vous noterez les ailes floues sur le deuxième cliché : tout simplement
le sujet s'envolait : vitesse 1/1000e de seconde, le corps est encore
immobile mais les ailes frémissent déjà... 

*Dois-je rappeler que "les chasseurs nous présentent
plein de bons côtés" ?











samedi 9 janvier 2016

Risques de gomphusion...


Gomphus pulchellus

Gomphe joli

Gomphus simillimus

Gomphe semblable


Poursuivant la revue des Gomphes, voici deux espèces que l'on pourrait confondre
au premier regard, mais en fait G. pulchellus (1 à 4) se distingue par ses marques 
thoraciques noires bien plus fines. Notons que Gomphe semblable
a été ainsi nommé en référence au Gomphe joli (ou gentil).
Rendons néanmoins hommage à M. de Selys-Longchamps, le descripteur de l'espèce,
qui fut le grand spécialiste des Odonates de son temps (1840).
Images entre mi-mai et mi-juin 2015.