lundi 29 février 2016

Femelles affamées !


Orthetrum cancellatum

Orthétrum réticulé


C'est sans doute une des espèces que l'on rencontre le plus souvent
en plein casse-croûte, tout particulièrement les femelles, car autant
les mâles sont absorbés par la reproduction, autant les femelles s'accordent
des temps de repos, souvent assez loin de l'eau, et qu'elles mettent
à profit pour prendre une petite (ou grosse) collation !
En voici dons quelques unes, jeunes et moins jeunes,
en repos ou à table. Images de mi-mai à mi-août 2015.


DERNIERE HEURE     DERNIERE HEURE    DERNIERE HEURE 

La première Brunette de l'année, Brunette et bissextile, capturée ce 29 février !
La seule présente sur le site en orée de forêt, elle profitait de la chaleur
renvoyée par ce vieux tronc ! Le compteur tourne, mais le vrai début
de saison ne sera pas avant fin mars, avec les premières émergences.
(Ci-dessous, les 4 derniers clichés).

















mercredi 24 février 2016

Gros coups de blues...


Aeshna cyanea

Aeschne bleue

Cette belle espèce a été pour moi une des valeurs sûres de la saison passée,
très présente des premières émergences de juin aux ultimes vols de novembre.
En fin de saison, elles fréquentaient particulièrement une large allée forestière,
exposée sud-ouest, leur offrant de beaux après-midi, pour se restaurer ou se reposer
avant de retourner chercher une fiancée dans les mares voisines...
Images du 1er et 11 octobre 2015.












samedi 20 février 2016

Strios : forever young !


Sympetrum striolatum

Sympétrum strié

Ils ont été nos dernières rencontres de la saison passée, et nous les avons vus
vieillissants et assombris... Mais il ne faut pas les oublier dans leur jeunesse
et leur maturité, même si leur grand nombre leur fait parfois... de l'ombre.
Les voici donc dans leur splendeur, images de juin à septembre 2015.
Femelles en 1, 6 et 8, mâles et cœur copulatoire pour les autres.











mardi 16 février 2016

Les belles passantes...



...que l'on a pas su retenir, chantait Brassens !
On les appelle aussi photos volées, parce que juste le temps d'un clic ou deux,
et le modèle est envolé, nous laissant juste "la photo pour assurer" ! 
Des clichés de 2015 bien sûr, avec dans l'ordre d'apparition à l'image :

1 à 3 : Aeshna mixta, Aeschne mixte. Sur la 2, je n'ai découvert la présence 
d'un second individu, invité surprise,  qu'en visionnant la photo sur ordi...
4 : Brachytron pratense, Aeschne velue printanière, le seul mâle adulte vu cette saison...
5 à 7 : Anax imperator, Anax empereur, d'abord une femelle qui connait bien le sens 
du mot mimétisme, une autre femelle en ponte prise de loin et recadrée,
et enfin un mâle un peu tordu, de naissance ou après un choc ?
8 : Enfin, Oxygastra curtisii, Cordulie à corps fin femelle, le seul sujet croisé en 2015 !











vendredi 12 février 2016

Carrément Cœur !


Ischnura elegans

Agrion élégant

Tout à fait raccord avec l'actualité, en cette avant-veille de Saint-Valentin !
Cette espèce n'est pas avare de ces scènes, et au fil de la saison
cela constitue une petite série à vous proposer ! 
A noter que les femelles sont ici toutes de Type B, sauf sur les clichés 2 et 4,
où il s'agit de femelles andromorphes (aux couleurs des mâles) de Type A.












Je me permets d'ajouter la photo qui a remporté, début février,
le Grand Prix du Salon Festimage 2016 de Laval. Nous la devons
à Stéfane Gautier, et elle est simplement superbe !
Sauf erreur, il s'agit de pontes en groupes d' Erythromma najas,
Naïade aux yeux rouges.


Photo Stéfane Gautier, Grand Prix Festimage 2016, Laval.



lundi 8 février 2016

Du côté des râblé(e)s...


Libellula depressa

Libellule déprimée

Tout naturellement, après Libellula quadrimaculata présentée dans le dernier article,
on en vient à sa cousine Libellula depressa, autre vedette de nos plans d'eau !
Son physique particulièrement compact permet de l'identifier facilement,
mais la difficulté peut venir de la différenciation entre mâles et femelles :
les mâles immatures sont en effet de la couleur ocre des femelles (adultes
ou immatures) ! Force est alors de considérer de près l'intimité des sujets,
sachant aussi que les mâles ont l'abdomen plus effilé que les femelles*...
Donc ici les clichés 3 et 6 représentent de jeunes mâles, ça n'avait
échappé à personne... Images de la seconde quinzaine de mai 2015.
*Raffinement suprême, il peut arriver que des femelles 
vieillissantes bleuissent et ressemblent ainsi aux mâles... 
Ah, on a pas des passions faciles !











jeudi 4 février 2016

A chaque jour ses taches...


Libellula quadrimaculata

Libellule à quatre taches

De 14 h 14 à 15 h 25, ce 8 mai 2015, dans une mare forestière en Forêt de Chinon.
La mare en elle-même doit atteindre les 400 mètres carrés, surface plus que doublée
par toute une zone marécageuse en périphérie, alternant grosses flaques et touradons,
un excellent piège à bottes, surtout en début de saison...
Et ce jour là la vedette était la Libellule à quatre taches, aussi bien
en fin d'émergence qu'en jeunes et très jeunes adultes,
ce qui peut amener des questions sur la dispersion des immatures
après envol et leur retour éventuel sur leur lieu de naissance...