Lestes virens vestalis
Leste verdoyant ssp vestalis
Référence faite bien sûr aux paysages naturels en cette fin d'été,
que canicules et sécheresses ont repeint de bruns et de beiges...
Mais verdoyant, le Leste l'est toujours, lui, et même assez abondant,
contrairement à d'autres espèces... En voici une sélection, de début juillet
à début août, des premiers ou presque, aux couples en ponte.
Il s'agit bien sûr de la sous-espèce vestalis, propre au nord, le sud
étant gratifié pour sa part de Lestes virens virens.
Libellula quadrimaculata
Libellule à quatre taches
Petit retour en arrière, dans la fraîcheur des premiers jours de mai, dans l'étang
communal de mon village, Saint-Benoit-la-Forêt. Nous sommes en début
d'après-midi, peut-être a-t-il plu, quelques gouttelettes subsistent encore
sur les herbes et aussi sur les bouilles de ces quelques Libellula quadrimaculata
les premières terminant leur émergence, les autres aux ailes brillantes
qui traduisent leur prime jeunesse. Chaque année je suis sûr, à cette époque,
de les trouver à la queue de l'étang, dans les hautes herbes rivulaires
ou dans les massifs de prêles... A l'an prochain donc...
Orthetrum cancellatum
Orthetrum réticulé
Ce n'est certes pas une espèce rare, mais cette saison je la trouve plus
qu'abondante, et tout cela a commencé bien avant de les observer
sur les sites de reproduction, de nombreux individus étaient en maturation
dans les friches, en orées ou dans les allées forestières, au point qu je me disais
"tiens, voici le Cancel du jour", en rencontrant pratiquement à chaque sortie...
Surtout des femelles, robe jaune et noire, toujours dotées d'un bel appétit,
et aussi quelques mâles, virant au bleu... Images de juin, souvent hélas
dans un environnement chargé.
Aeshna affinis
Aeschne affine
Bien sûr qu'il s'agit d'Aeshna affinis, le titre ne laisse pas de doute,
encore que pour ce qui est des yeux bleus, Lestes dryas se pose là aussi !
Les autres saisons je ne les croisais que peu, mais cette année je me régale :
un de mes étangs forestiers préféré semble parfaitement leur convenir,
certes en petit nombre, la mini-mare où je les avais rencontrés l'an passé
étant depuis longtemps asséchée, peut-être l'espèce s'y est-elle repliée ?
Et comme l'étang accueille aussi les Cordulegaster précédemment présentés,
il est en ce moment une de mes destinations privilégiées... Images du 16 août.
Cordulegaster boltonii
Cordulegastre annelé
Retour aux affaires tourangelles, après quelques jours passés en Normandie,
où la météo ne fut pas propice, la seule demi-journée ensoleillée me trouvant
occupé par ailleurs. Comme le prétend le dicton, "il ne pleut que deux fois
par semaine en Normandie, une fois pendant trois jours, et une fois quatre"...
Donc visite ce 16 août aux étangs de l'Abbaye, je devrais dire l'étang,
car le second est tellement enchassé dans la forêt qu'il ne voit que très peu
le soleil, où m'attendais une double récolte, Aeschne affine d'un côté,
et donc Cordulegaster boltonii de l'autre... J'ai connu des sorties pires...
Un seul sujet cependant, reconnaissable à une tache sur l'aile,
par sur l'étang bien sûr, mais près d'un ru entre les deux étangs.
Calopteryx splendens
Caloptéryx éclatant
Après plusieurs articles consacrés aux gros, Anax, Aeschne affine
et autre Cordulégastres, retour à un peu de légéreté avec ces quelques
Caloptéryx, datés pour la plupart de fin mai-début juin, et captés
notamment dans les prairies et les chemins bordant un affluent de l'Indre,
non loin de sa confluence avec la Loire. J'ai dû en croiser quelques
milliers là-bas, mais comme c'est une espèce souvent abondante
sur ses sites de prédilection, ruisseaux et rivières, gardons- nous
de tirer des conclusions générales sur la pérénité du cheptel
des Odonates, vieille histoire de l'arbre et de la forêt...