Libellula quadrimaculata
Libellule à quatre taches
Quatre bonnes raisons d'être satisfait de la rencontrer ce 23 avril,
d'abord sa précocité, au vu de ce qui ce fait habituellement, plutôt autour
de la première semaine de mai... Content aussi de la trouver à l'étang voisin,
je les cueille habituellement à l'étang communal où elles sortent en masse
dans les prêles, mais le site n'est pas en zone libre, comme dit l'ami Alain !*
Content aussi de la trouver dans un environnement acceptable...
et confortable pour le photographe... Moins heureux
en revanche d'avoir manqué la fin du processus, étant allé voir
si je trouvais d'autres bonnes fortunes, je l'ai vu décoller à mon retour
avant de gagner la canopée du premier chêne... En bonus,
Madame Grenouille verte, qui s'occupe de la bande son, avec zèle
et avec ses copines...
* de superbes clichés sur son site, à visiter : http://odonatas403.unblog.fr/
Cordulia aenea
Cordulie bronzée
J'avais presque failli lâcher l'affaire, mais comme l'occasion fait le larron...
Les bonnes conditions étaient réunies : environnement de l'émergence
quasi dégagé (quelques coups de ciseaux ont fait le reste), lumière correcte
et surtout, positionnement du photographe, légèrement en contrebas pour
ne pas avoir à trop se plier ! Comme disait un humoriste, l'éternité c'est long,
surtout vers la fin ! Je confirme, et c'est valable aussi pour 1/2 heure, temps
moyen, d'après mes observations, entre l'immobilisation tête en bas,
et le rétablissement. Passé les 20 premières minutes, on reste l'œil
rivé à l'occulaire, attentif au frémissement des pattes, annonciateur
du commencement de l'action. Ensuite c'est très rapide : 4 secondes pour
s'accrocher à l'exuvie, 30 secondes entre la première image et la dernière,
Bon, la séquence est un peu longue à visionner, mais si y trouvez un peu
du plaisir que j'ai éprouvé à la réaliser, tout va bien. Images du 21 avril.
Cordulia aenea
Cordulie bronzée
Voici la suite promise de ma première émergence de Cordulia aenea
de la saison. C'est peut-être le moment le plus émouvant et le plus spectaculaire
de cette gestation en accéléré : l'insecte termine son dépliage et atteint
sa taille adulte, avant son premier envol. C'est aussi à ce moment là
qu'il offre le plus de prise au vent, d'où ces images donnant l'impression
d'être inversées, mais c'est juste la girouette qui a changé de sens.
Les fleurs blanches en arrière-plan sont des stellaires, envahissantes
depuis quelques années. Images du 16 avril.
Cordulia aenea
Cordulie bronzée
"Faut que je me dépêche de poster mes dernières Cordulies 2019,
avant que n'arrive, d'ici quelques semaines, le millésime 2020 !"
c'est ce que j'écrivais il y a quelque temps, eh bien ça y est, elles sont là !
Après une bonne semaine d'exploration quotidienne et matinale de l'étang voisin,
j'ai fini par découvrir une émergence le 16 avril ! Une seule, donc il faut faire avec,
avec un environnement chargé, une lumière moyenne comme la météo,
et le vent. Au bout voici une série "première partie", suite et fin de l'arrivée
dans le monde de ce joli mâle la prochaine fois. L'amusant, c'est que
le lendemain sur le même étang j'ai vu une Cordulie en vol ! A mon avis, j'ai dû
rater quelques émergences avant celle présentée ici ! Si on compte
une dizaine de jours de maturation, ce sujet volant serait né vers le 7 avril,
ce qui aurait pu être ma date la plus précoce...
Pyrrhosoma nymphula
Petite Nymphe au corps de feu
Ce titre est très exagéré, mais un jeu de mot, même mauvais, ne peut pas
faire de mal... Images du 10 avril, sortie à ma limite de course, et constaté que
les rutilantes Nymphes à corps de feu sont toujours bien présentes, après celles
des étangs ce sont celles du petit ru qui les relie qui émergent, pendant que
leurs ainées commencent à évoluer en tandem... Sinon quelques rares
Ischnura elegans et Sympecma en ponte complètent le cortège de ce début
de saison très particulier hélas. Mais ces petites futilités permettent
de s'occuper l'esprit à autre chose qu'aux difficultés présentes...
