samedi 29 juillet 2017

Restons Leste...


Lestes barbarus
Leste barbare (ou sauvage)



...à défaut de n'être plus très souple ! D'où vient ce curieux nom, me demanderez-vous ?
Tout simplement parce que l'espèce a été décrite en 1798 en Afrique du Nord,
dans ce que l'on nommait encore à l'époque les Etats Barbaresques...
Sinon il est bien paisible, ce Leste, surtout ces quelques jeunes rencontrés
après une matinée de crachin ce 26 juillet, et facilement indentifiable, grâce à
ses ptérostigmas bicolores et sa large bande antéhumérale.
Bien content de le rencontrer, je ne le voyais plus à mon étang voisin
depuis quelques saisons... Vous remarquerez sur les premiers clichés
une goutte d'eau sur l'extrêmité de l'abdomen, du plus curieux effet. 










mardi 25 juillet 2017

Dryas vs Sponsa...


   Lestes dryas          Lestes sponsa
Leste des bois                   Lestes fiancé



Hier 24 juillet j'ai eu le plaisir de rencontrer sur mes terrains de chasse habituels
Lestes sponsa, le Leste fiancé (en fait on devrait dire "fiancée", sponsa désignant
la promise en latin, référence peut-être à son élégance de Demoiselle ?). 
Je ne le rencontre pas habituellement, les milieux souvent forestiers convenant
mieux au Leste des... bois. M'est alors venue l'idée de cette petite comparaison
à but de différenciation des deux espèces, ce qui n'est pas toujours évident
au premier abord, et quand j'étais novice je m'y suis souvent agacé...
L'idéal est d'avoir affaire à une femelle : en comparant en bout d'abdomen
l'ovipositeur (organe pointu servant à introduire les œufs dans les végétaux),
celui de L. dryas (photo 4) dépasse le dernier segment de l'abdomen, chez L. sponsa,
(photo 5) il est plus court. Pour les mâles, on les différencie aussi aux appendices
abdominaux, mais la différence ce fait aussi sur les yeux bleus des mâles L. dryas.
(Cliché 3). D'autres critères entre aussi en jeu, taches métalliques, pruinosité bleue...
Lestes dryas : photos 1 à 4, Lestes sponsa : photos 5 à 8.












jeudi 20 juillet 2017

Gentil ET joli !


Gomphus pulchellus
Gomphe gentil (ou joli)



Vous aviez deviné qu'il s'agissait de ce beau Gomphe, dont le nom vernaculaire
propose deux options... Bien présent cette saison, notamment en recherche de fiancée(s)
en bordure d'étangs... Il fait partie de ma Bande des Quatres, avec G. vulgatissimus,
G. simillimus et G. graslinii... Mais me manque toujours G. flavipes,
le Gomphe à pattes jaunes... Si l'un d'entre eux lit ces lignes...
Images de mi-mai à mi-juillet...












lundi 17 juillet 2017

M'enfin...


Aeshna cyanea
Aeschne bleue



Il était temps, je désespérais de rencontrer cette saison une émergence 
de la belle bleue ! Ma mare habituelle reste obstinément vide, peut-être
pour les raisons que j'évoquais dans le post précédent. Deux jours auparavant,
je me trouve enfin devant un larve sur un jonc, mais hop ! elle retourne à l'eau,
ce ne devait pas être le bon moment... Finalement, c'est le matin du 15 juillet
que je touche au but, et non pas un mais deux individus, l'un finissant sa mue
et l'autre commençant, sur le coup de 9 h 15, les deux séparés par 10 cm à peine.
Environnement chargé, lumière changeante, la routine pour ce genre d'exercice
et des images qui sont plus proches du reportage
que de l'expression artistique !














vendredi 14 juillet 2017

Madame Cecilia


Ophiogomphus cecilia
Ophiogomphe serpentin



Une belle rencontre tient parfois à peu de chose : ce matin du 13 juillet,
je me suis tâté pour aller visiter ma mare forestière, où j'espère toujours
voir émerger Aeshna cyanea. J'y suis allé, mais rien, j'ai bien peur que cette petite
mare ai été stérilisée par le passage des engins forestiers cet hiver... Mais étant parti,
il était tôt, j'ai décidé de pousser un peu plus loin, voir d'autres mares...
Et là, dans une allée que le soleil venait de toucher, vers 9 h, alors que je cherchais
des yeux une femelle O. cancellatum qui m'échappait, je la vois, ELLE !
Maintenant je les reconnais au premier coup d'œil, et le thorax vert
ne trompe pas ! Elle faisait un brin de toilette sur des fougères,
au soleil, un peu surprenant de la trouver si loin des eaux qu'elle affectionne,
mais après tout la Loire n'est qu'à 5 km environ, à vol de libellule,
et l'Indre encore plus près...










lundi 10 juillet 2017

Le rouge de l'été...


Crocothemis erythraea
Crocothémis écarlate



A la charnière de juin et juillet, il est dans toute sa splendeur à cette époque,
et j'ai compris (si on m'explique longtemps) que dans la prairie qu'il fréquente
le matin tôt et le soir tard, il est beaucoup accessible qu'au bord de l'eau,
dans le carroussel des reproductions, les siennes, et celles des autre Odonates,
qui provoquent un état d'excitation qui les rends d'abord difficile...
Revers de la médaille : les hautes herbes de la prairie sont un milieu encombré,
mais avec un peu de patience, on arrive à obtenir des clichés corrects...