Aeshna cyanea
Aeschne bleue
Traditionnellement, septembre et octobre sont mes mois "à Aeschnes". Je trouve
les A. mixta à l'étang voisin où elles se livrent aux joies de la reproduction,
et les A. cyanea dans la large allée Françoise de Foix, où elles s'adonnent
aux plaisirs de la chasse* aux papillons, entre autres. Seulement voilà :
les belles bleues viennent se restaurer après avoir assurer leur descendance
dans les mares forestières voisines. Or ces mares sont à sec depuis le début
de l'été, donc... Donc j'étais bien content de trouver ce beau mâle, le deuxième
de la saison sur le site, en train de déguster une guêpe (sauce piquante ?).
J'ai croisé ensuite 3 ou 4 autres sujets, c'était jour avec ! Pour revenir aux mares
à sec, on se rend compte que l'eau est une recherche constante pour
les animaux de la forêt, avec les interactions que cela suppose.
Ainsi les sangliers empiètent sur les mares des Aeschnes,
les transformant en souilles impropres à la reproduction des libellules.
Donc les Aeschnes se regroupent sur les mares exploitables restantes,
de plus en plus rares, donc de plus en plus fréquentées, par les oiseaux
aussi, avec les risques que cela suppose (tantôt, 4 espèces de mésanges
et 5 ou 6 mâles A. bleue sur une mare de 60 m²). J'ai en ai même vu
roder autour de mon "étang voisin", qui n'est pas du tout leur type
de site de ponte... Images du 24 septembre.
* A propos de chasse, reprise ce mardi de la chasse à courre,
alors que le brâme du cerf se termine à peine... Ce sont sans doute
ces mêmes chasseurs qui se prévalent de connaître et respecter la nature...
L'expression "foutage de gueule" me vient à l'esprit,
je me demande pourquoi...
Traditionnellement, septembre et octobre sont mes mois "à Aeschnes". Je trouve
les A. mixta à l'étang voisin où elles se livrent aux joies de la reproduction,
et les A. cyanea dans la large allée Françoise de Foix, où elles s'adonnent
aux plaisirs de la chasse* aux papillons, entre autres. Seulement voilà :
les belles bleues viennent se restaurer après avoir assurer leur descendance
dans les mares forestières voisines. Or ces mares sont à sec depuis le début
de l'été, donc... Donc j'étais bien content de trouver ce beau mâle, le deuxième
de la saison sur le site, en train de déguster une guêpe (sauce piquante ?).
J'ai croisé ensuite 3 ou 4 autres sujets, c'était jour avec ! Pour revenir aux mares
à sec, on se rend compte que l'eau est une recherche constante pour
les animaux de la forêt, avec les interactions que cela suppose.
Ainsi les sangliers empiètent sur les mares des Aeschnes,
les transformant en souilles impropres à la reproduction des libellules.
Donc les Aeschnes se regroupent sur les mares exploitables restantes,
de plus en plus rares, donc de plus en plus fréquentées, par les oiseaux
aussi, avec les risques que cela suppose (tantôt, 4 espèces de mésanges
et 5 ou 6 mâles A. bleue sur une mare de 60 m²). J'ai en ai même vu
roder autour de mon "étang voisin", qui n'est pas du tout leur type
de site de ponte... Images du 24 septembre.
* A propos de chasse, reprise ce mardi de la chasse à courre,
alors que le brâme du cerf se termine à peine... Ce sont sans doute
ces mêmes chasseurs qui se prévalent de connaître et respecter la nature...
L'expression "foutage de gueule" me vient à l'esprit,
je me demande pourquoi...
Quel article, je prends tout, photos, tes lignes, coup de gueule, bravo pour l'ensemble de ton oeuvre !
RépondreSupprimerUne magnifique série et article parfait ! Tout comme Alain, j'adhère à tout, jusqu'au coup de gueule.
RépondreSupprimerBonne journée.
Merci mes camarades ! Pour le coup de gueule, on est trois, ça peut le faire pour un lobby ? Cdlt, M. =ï=
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