Libellule fauve La bonne nouvelle, c'est que j'ai découvert un étang forestier qu'elles affectionnent, la mauvaise c'est que les mâles ne fréquentent pas un endroit très accessible : des touffes de roseaux et d'iris assez loin de la rive, peu accessibles et mal éclairées, mais faut bien s'adapter... Heureusement quelques femelles fraîchement émergées viennent améliorer le tableau... C'est donc tout pour cette année, images de mai, sauf juillet pour la 1, on notera sur l'abdomen de ce mâle les traces laissées par les femelles lors de leurs farouches étreintes, ainsi que ses ailes fatiguées...
Caloptéryx éclatant L'automne est là, et pas sous son meilleur jour ! Alors embarquons pour le joli mois de mai et ses voltigeurs ailés, tantôt se laissant paparazzés, tantôt refusant l'approche, mais avec un peu de persévérance... Contrairement à beaucoup d'autres espèces cette saison, ils étaient plutôt bien présents, sans doute parce que leurs habitat habituel, rivières et ruisseaux, a moins souffert de la sécheresse que les mares et étangs, surtout ceux de taille réduite... Images de mai, les deux dernières de septembre. PS : J'ai ajouté dans la rubrique livres, l'excellent "Les libellules de Provence-Alpes-Côte d'Azur", que je vous recommande, même si comme moi vous n'êtes pas du coin ! Une très belle qualité de photos, bien au-dessus d'autres publications du même genre.
Sympétrum strié Il ne faut pas se le cacher : la fin de la saison approche ! Dernière sortie le 21 novembre, après-midi radieux, malgré un bon gel matinal qui avait recouvert une partie de mon étang voisin d'une fine pellicule de glace... Si on y ajoute quelques rafales d'est, on est heureux de constater que les survivants savent parfaitement où se situe l'endroit ensoleillé et abrité du vent... Que des mâles entrevus pour mes dernières sorties. Images du 21 (1 et 2) et du 19 novembre, cœur et ponte du 2 novembre. Mais tous les ans ils savent nous surprendre en reculant leurs limites, alolrs attendons les prolongations...
Leste brun ou Brunette hivernale Alors que je m'inquiète fort, le mauvais temps venant, de la pérennité relative des derniers de la classe 18, à savoir Sympetrum striolatum et Chalcolestes viridis, il est une espèce qui au creux des friches et des bruyères, sous une pierre ou une écorce, attend déjà le printemps, j'évoque bien sûr notre Brunette hivernale, dont voici quelques clichés automnaux, de celle qui depuis son émergence estivale ne fréquente plus les rivages, une habituée donc des orées et des fougères, comme si longtemps à l'avance elle venait repérer et choisir le lieu de sa retraite...
Anax empereur En voilà un que j'ai eu la chance de rencontrer assez souvent cette saison, contrairement à nombre de ses collègues... Sans doute pour se faire pardonner d'avoir loupé une fois de plus ses émergences, je l'ai croisé à plusieurs reprises, en attente de femelle et défense de territoire sur les zones humides, ou plutôt en chasse, en allées forestières ou prairies. Voici une partie de ces clichés, ce qui signifie donc en gros qu'il y aura une suite... Au moins...