samedi 30 avril 2022

Bon début, mais...

 


Brachytron pratense
Aeschne-velue printanière

 Quelques jours après ma première rencontre avec Brachytron pratense,
au même étang, la surprise d'en retrouver un autre, un mâle cette fois,
et qui plus est en début d'émergence. Le temps de le déménager hors
des prèles, en constatant qu'il s'est installé près d'une exuvie de Cordulie,
je me prépare à une série sympa, même si je rate le retournement
qu'il a déclenché sans le moindre signe avant coureur...
Au stade de la dernière image, je décide d'aller jeter un œil
au ruisseau voisin, le temps que les ailes durcissent...














Au retour, 10 mn après, mauvaise surprise : je ne retrouve,
deux mètres plus loin, que le bâton qui supportait la prèle, 
mais aucune trace de la libellule, de l'exuvie et de leur support.
J'ai croisé sur le retour une promeneuse accompagnée de deux
chiens bergers australiens très remuants, je suppose qu'ils ont bousculé
mon installation... Triste fin de la série, qui aura pourtant une suite...

mercredi 27 avril 2022

Deux taches, c'est bien aussi...

 


Epitheca bimaculata
Epithèque à deux taches

 Quatre ans que je ne l'avais pas rencontrée, je ne vous dis pas le manque !
Et puis il y a 3 jours, je trouve enfin une larve toute fraîche sortie dans une touffe
de petits joncs, mal située, en contrebas en plus : quelques coups de ciseaux
pour dégager le cadrage, et hop ! La belle retourne à l'eau ! Pas content j'étais !
Deux jours plus tard, je trouve une exuvie, dans l'herbe, à 10 cm de hauteur
et 6 ou 7 mètres de l'eau ! Et ce 26 avril, j'insiste, deux fois le tour de l'étang voisin :
rien ! Je pousse jusqu'à d'autres étangs : rien ! Retour au premier étang,
et enfin la voilà ! Je l'ai d'abord prise pour une L. quadrimaculata, encore située
dans une touffe épaisse, et sans son exuvie. Mais en la dégageant pour
lui permettre de s'envoler, j'ai compris mon erreur : youpie ! 
La suite en images.


















 L'exuvie caractéristique de l'espèce, bien plus grande et trapue que C. aenea
avec épines en crochets, et longues pattes.



lundi 25 avril 2022

Cordulie, aussi !

 



Cordulia aenea
Cordulie bronzée

 C'est qu'il ne faudrait pas l'oublier, celle qui après la Nymphe au corps de feu
marque vraiment le début de la saison ! Après l'avoir vainement cherchée
à l'étang voisin, c'est finalement à l'étang communal de Saint-Benoit-la-Forêt
que je l'ai dénichée, mais ce jour-là Brachytron pratense lui volait la vedette...
Des émergences bien entammées, mais c'est ainsi que je les préfère...
Vous différencierez sans peine les sujets pris dans leur environnement
naturel et chargé, de ceux sortis et isolés dans de meilleures conditions
de lumière et de mise en avant... Images du 16 avril.














vendredi 22 avril 2022

Jouvencelle de chez jouvencelle...

 


Coenagrion puella
Agrion jouvencelle

 Une série chanceuse : apercevant une exuvie de Zygoptére, et la pensant vide,
je cueille la tige qui la porte pour l'examiner, et surprise : l'insecte est encore là !
Avec leur habitude de se planquer derrière leur brindille ! Heureusement intact,
je l'installe sur un support et hop, studio photo ! Et comme je n'avais  aucune
certitude pour l'dentification, quelques gros plans ont permis d'assurer le coup.
notamment la base du pronotum en accolade, critère number one.
Images et nouvelle coche du 17 avril. 














mardi 19 avril 2022

Vous l'aurez velue...

 


Brachytron pratense
Aeschne-velue printanière

 Surprise ce matin du 16 avril à l'étang communal de Saint-Benoit,
où j'avais prolongé ma quête, ne trouvant toujours pas Cordulia aenea
à l'étang voisin. Et bingo : non seulement dès l'arrivée je tombe sur une exuvie
de Cordulie, mais accompagnée d'une autre qui vu sa taille et la saison
ne peut appartenir qu'à Brachytron pratenseNe me restais qu'à trouver
une émergence en cours, ce qui fut fait dans les prêles de la queue de l'étang,
accompagnée de Cordulie, Pyrrhosoma et Ischnura elegans...
J'ai mis au point, si on peut dire, une technique pour d'une part protéger
des piétinements l'environnement lors d'une prise de vue d'émergence,
et qui permet en même temps d'avoir des prises de vue plus dégagées.
Simple : une branche morte de 30 à 40 cm, de la grosseur d'un doigt,
taillée en pointe à une extrêmité et fendue à l'autre bout.
A planter dans le sol dans un endroit dégagé, ensoleillé et ne craignant
pas les piétinnements. On coupe ensuite avec précaution la tige
où se trouve la larve en émergence (avoir des ciseaux sur soi),
et on coince la base coupée dans la fente de la branche.
A tester si le cœur vous en dit... en place aux images !
(A noter aussi la date précoce de cette sortie de l'espèce,
que je ne croise d'habitude que début mai... et c'est une dame !).