mardi 29 septembre 2020

La dame en noir (et jaune) 2

 

Orthetrum cancellatum
Orthétrum réticulé

 Je vous avais prévenus : l'espèce ayant été abondante, une suite était prévue :
la voici. Et cette fois, les mâles se mettent en avant, ce qui est assez curieux
car ces accouplements ayant lieu souvent loin de l'eau, les pontes s'annonçaient
problématiques... Images de fin mai à mi-juin. Une autre suite est envisagée...















jeudi 24 septembre 2020

Honneur aux dames...


Onychogomphus forcipatus
Onychogomphe à pinces

 Bonne surprise, il y a quelques jours, le 18 précisement, avant que l'automne
ne  remplace l'été : une de mes rares sorties en bord de Vienne, à Chinon, avec
plusieurs sites en vue, d'abord des étangs "de pêche", puis une zone humide
destinée à étaler les crues de la rivière, et enfin les prairies et friches
en bordure de celle-ci. Et c'est sur ce dernier spot que j'ai rencontré ces quelques femelles
d'Onychogomphus forcipatus, Onychogomphe à pinces, assez peu farouches
contrairement à de rares mâles que je n'ai fait qu'entrevoir. Quand on sait que j'ai vu
les premiers représentants de l'espèce mi-mai, on notera la belle longévite de celle-ci.














dimanche 20 septembre 2020

L'hiver arrive...

 

Sympecma fusca
Brunette hivernale, ou leste brun

 Les fans auront reconnu la version française d'un fameux "Winter is coming"...
Depuis fin juillet et août, les Brunettes se rencontrent sur ce qui seront
leurs sites d'hivernage, friches, fougères et bruyères. Ne se reproduisant pas 
lors de leur premier été, elles y viennent dès leur maturité, et ne restent pas
près de l'eau, peut-être pour être sûres d'avoir la meilleure place...
Images du 20 juillet au 13 septembre.












mercredi 16 septembre 2020

Mixité...

 

Aeshna mixta
Aeschne mixte

 On pourrait croire qu'un comportement observé une saison se reproduira
immanquablement les saisons suivantes... Ben non. J'en veux pour exemple
Aeshna mixta, dont c'est précisement la période faste depuis fin août.
Je les observe à mon étang voisin, où ils sont en recherche des femelles. 
Il y a deux ans, plusieurs mâles patrouillaient au dessus des carex, avec
beaucoup de sur-places, un régal ! L'an passé, sur le même site, leurs vols
étaient insaisissables, en revanche beaucoup de posés sur des perchoirs
disposés par mes soins. Cette année, deux mâles seulement se partagent l'étang,
surtout sur les massifs de massettes, volant toujours entre les tiges
et se posant de même... En voici quelques images, pas toujours sur des fonds
dégagés, c'est la dure réalité. Images des 13 et 14 septembre.















samedi 12 septembre 2020

La dame en noir (et jaune)

 

Orthetrum cancellatum
Orthétrum réticulé

 Si cette fin de saison s'annonce un peu morose et pour tout dire
dépeuplée, il n'en fut pas toujours ainsi, grâce notamment à cette espèce,
et particulièrement ses femelles, très présentes non pas près de l'eau, où l'instinct
de reproduction aurait dû les conduire, mais plutôt en orées, bordures et autres
friches. Dans leur immaturité, elles y cotoyaient quelques mâles, 
sans "prises de tête"... On pourrait leur reprocher de ne pas toujours très bien
choisir les perchoirs et les arrières-plans, ce n'est pas faute de leur dire...
Image de la seconde quinzaine de mai. Suite(s) à venir...














mardi 8 septembre 2020

On dirait le sud...

 

Sympetrum meridionale
Sympétrum méridional

 Ainsi nommé puisqu'au départ cantonné au sud de l'Europe, il n'en est pas moins
bien présent en Touraine, peut-être que les belles populations de la Brenne,
plus au Sud, ont investi le "nord"... Moins répandu pourtant que S. sanguineum
et S. striolatum, on l'identifie à sa quasi absence de noir, ses pattes à dominante
jaune, ainsi qu' au petit point noir situé sur son thorax juste au-dessus
du stigmate respiratoire. Un autre détail anatomique permet de le différencier
des autres Sympétrums, mais je l'évoquerai dans la suite, à venir, de cette série.
Images de juillet.