Cordulégastres : la der !

 

Cordulegaster boltonii

Cordulégastre annelé

Les meilleures choses, etc. En prévision de la morte-saison, j'avais

mis de côté quelques sujets, en voici les derniers représentants !

Deux provenances : les huit premiers clichés viennent du lac du Gast :

drôle d'endroit pour trouver des Cordulegaster boltonii me direz vous :

mais nous sommes en début de saison, le 9 juin, on le voit aux individus 

encore immatures, et je pense qu'ils naissent dans quelques ruisseaux

du secteur, et viennent maturer sur les rives du lac. Mais j'y ai quand même

vu un cœur en vol ! Les deux derniers clichés du 5 juillet, sont plus

classiquement issus d'un ru voisin de la maison.

Série(s) limitée(s)...

 

Pas d'autre solution que de regrouper ces trop rares individualités

pour en faire une série ! Rares sans doute uniquement parce que

je n'ai pas (pas encore...) découvert leurs sites de prédilection...

Voici donc par ordre d'apparition à l'image :

Sympetrum meridionale

Sympétrum méridional

Orthetrum albistylum

Orthétrum à stylets blancs

Sympetrum fonscolombii

Sympétrum de Fonscolombe

Crocothemis erythraea

Crocothémis écarlate

Déprimées, encore et toujours...

 

Libellula depressa

Libellule déprimée

 On prend les mêmes... Toujours au bassin du jardin, livraison à domicile,

voici mes "uberlib" ! Cette fois, ce 26 juin, pas de supports artificiels proposés,

mais que du naturel, la végétation de la margelle ayant poussé. Et vous

reconnaîtrez le jeune mâle, avec son grain de beauté sur l'abdomen,

qui avait déjà fait l'objet d'une série, récompensant sa présence

sur le site pendant une semaine !

Les autres...

 

Calopteryx virgo

Caloptéryx vierge

 Quoi de plus naturel que de vous les présenter à la suite de leur cousins

Calopteryx splendens ? En voici donc quelques uns, de mai à juillet, avec

là aussi une légère entorse à la parité : les femelles sont encore

plus nombreuses... Ce qui tendrait à confirmer ma petite théorie...

Quant à savoir si ce sont C. virgo virgo ou C. virgo meridionalis,

n'étant pas très loin de la ligne Caen - Genève séparant en théorie

les deux sous-espèces, je ne me prononcerai pas...

Prépondérance...

 

Calopteryx splendens

Caloptéryx éclatant

 Prépondérance, car pour une fois, ce sont les femelles qui sont

majoritaires dans cette série. A bien y réfléchir, cela correspond

assez à ce que l'on peut observer sur le terrain : une certaine parité.

Tentative d'explication, qui vaut ce qu'elle vaut : à ma connaissance,

les Calopterygidae, comme notre C. splendens, sont le seul genre dans

notre zone à avoir une approche "romantique" de l'accouplement, avec

parades et séduction des deux sexes, vols froufroutants, etc, alors que

les autres espèces, quelle que soit la taille, sont plutôt dans l'enlèvement

brutal, de la part des mâles. Ce qui expliquerait la discrétion des femelles

de ces espèces, peu enclines à accepter ce processus, alors que nos belles

Calopteryx se prêtent au jeux de l'amour et donc s'exposent davantage.

Un seul mâle en image, le gros plan de la 5. Images de mai et juillet.