Onychogomphe à pinces Doucement la saison s'achemine vers sa fin, les espèces sont moins nombreuses, et je crois bien que les fortes chaleurs de ces derniers temps n'ont pas arrangé les choses. Mais il est trop tôt pour faire des bilans ! Il n'empêche que je ne vois plus Onychogomphus forcipatus, le Gomphe à pinces, derniére femelle aperçue il y a une dizaine de jours... Bien représenté cette année, même s'il faut parfois insister pour qu'il se pose ailleurs qu'au sol, il me fait regretter de n'avoir toujours pas rencontrer son cousin O. uncatus, le Gomphe à crochets... Patience... Images de juin et juillet.
Aeschne mixte Double, car pour l'instant je ne l'ai capturée que deux fois cette saison, mais elle a encore de beaux jours (de septembre) devant elle, n'en étant qu'à ses premières apparitions... Et elle m'a même fait le cadeau d'un vol, alors qu'elle jouait à cache-cache avec un soleil pour une fois intermitent... Toujours en mode recherche de femelles, en tournant autour des touffes de massettes, ou longeant les carex... Images des 18 et 27 août.
Sympétrum sanguin Suite de la précédente série qui leur était consacrée, voici le retour de Sympetrum sanguineum, plutôt vers la fin du mois de juin, ils ont donc un peu vieilli, et plutôt vers la Loire... Beaucoup de femelles, couleurs encore éclatantes, avantage de leur jeune âge et les mâles immatures commencent à peine à rougir, il faut bien mériter leur nom... On remarquera (image 7) une quasi position de l'obélisque, quand l'insecte se met à la verticale pour moins s'exposer au soleil, signe qu' à l'époque déjà le mercure grimpait... Images du 14 au 29 juin.
Libellule déprimée Je profite et j'abuse : vu qu'elles étaient nombreuses cette année, autant ne pas se priver... Comme nombre d'espèces, beaucoup plus disponible hors des zones de reproduction, et comme j'ai découvert une ancienne coupe de bois pas encore travaillée et donc en friche, qu'elles semblent affectionner, ce début juin m'en a offert quelques unes... Et à ceux qui trouveraient les mâles sous-représentés dans cette série, je dirais simplement de se méfier des faux-semblants...
Ischnure naine Il y a des années comme ça : alors que je ne l'avais pas vue depuis plusieurs saisons, voici ma seconde rencontre avec Ischnura pumilio, après celle de juin. Malgré sa petite taille (plus petite libellule de France, encore que certaines Ischnura elegans de petite taille n'en soient pas très loin, ce qui oblige pour les mâles à considérer le bout de l'abdomen : seul S 10 est bleu chez I. elegans, alors que chez I. pumilio cette couleur couvre aussi une partie de S 8), elle ne passe pas inaperçue grâce aux femelles immatures qui affichent un orange DDE du plus bel effet. Petit délire de la nature, qui donne plutôt aux femelles des teintes discrètes, survie de l'espèce oblige, ou alors cette teinte vive est là pour décourager les prédateurs, ces couleurs signifiant souvent "j'ai un goût détestable" (teintes aposématiques). Vous remarquerez que les dernières femelles de la série sont moins flashy que les premières : en une dizaine de jours, elles se sont approchées de la teinte verdâtre de leur maturité : après l'orange, elle passe au vert ! Images du 28 juillet et du 8 août.
Sympétrum sanguin Pour les moins de 50 ans, le titre fait référence, outre les libellules qui nous occupent, à une émission de la télévision, 1 chaîne noir et blanc des 60's, un feuilleton policier (on ne disait pas "série" à l'époque), dont le héros, le commissaire Bourrel, prononçait cette phrase rituelle quand la solution de l'énigme lui apparaissait soudain... Pour en revenir à nos libellules, voici donc quelques S. sanguineum, toujours aussi présents, que je vous présente non par ordre chronologique de prise de vues, les émergences s'étant produites sur un bon mois, mais en ordre chronologique de leur existence, de l'émergence à... Bon sang, je ne sais pas si je suis clair, là... Donc voici des images de tous jeunes individus, festival d'ailes cristallines... Ces premières images sont de juin, les premières émergences étant du 13.