Puisque le temps est redevenu "de saison", petit retour en arrière : nous sommes le 15 mai 2016, et ce sera ma seule journée d'émergence pour Epitheca bimaculata. De bonne composition, elle monte bien sur les tiges d'oseille sauvage, ce qui permet des clichés plus dépouillés...
Deuxième rencontre avec nos sympathiques revenantes, les Brunettes hivernales ! Côté météo, ça ressemble à du printemps : jonquilles et primevères en fleur, papillons, lézards et même criquets : je n'ose prévoir une odonatosaison précoce... Ce qui est sûr, c'est que nos Brunettes trouvent que tout de même le fond de l'air est frais, donc elles se posent au sol, en fait sur les branches mortes blanchâtres (nous sommes en orée forestière) qui leur renvoient la chaleur. D'où les plat ventre du photographe, et les durs retour à la verticale qu'ils supposent... Images du 17 février.
Hasard ou pas ? C'est vous qui voyez, n'empêche que le jour semble opportun pour ce petit florilège de cœurs copulatoires, que nos amis anglais appellent "mating wheel", que l'on traduira par roue d'accouplement, ce qui convenons-en est beaucoup moins poétique... Avec la participation, dans l'ordre, de Mesdames et Messieurs : Coenagrion scitulum, Ceriagrion tenellum, Ischnura elegans (x2), Lestes virens vestalis, Calopteryx splendens, Coenagrion puella.
Dernière heure : le compteur tourne !
Hasard du calendrier ! Aujourd'hui, les premières Brunettes (Sympecma fusca) de la saison sont de sortie ! Bien sûr ce sont des millésimes 2016 qui sortent d'hibernation, mais ça fait bien plaisir de les retrouver ! (Deux images en fin d'article)
Pas une rareté certes, mais toujours agréable de la croiser, surtout en fin d'émergence comme sur les premiers clichés... Après, il leur arrive parfois de s'amuser à nos dépends : la cinquième (pom pom pom pom), malgré son abdomen jaune, est un mâle, immature... Images entre mi-mai et fin juin 2016.
L'espèce a été identifiée par M. de Villers en 1789... Il y survécut. Le terme "délicat" convient parfaitement à l'espèce, et c'est toujours un plaisir que de la croiser, surtout en abondance comme ce 13 juillet 2016, date de ces clichés. Un intérêt de l'espèce réside dans les différentes formes que peut prendre la femelle. Ici peu réprésentées (toujours discrètes), nous avons néanmoins dans le tandem une forme melanogastrum (dessus de l'abdomen noir), ainsi qu'une forme typica (dernier cliché).